Expériences à Elche, la ville des palmiers

Étudiante en kinésithérapie à Elche, ÉLISE PLASSE s’est entretenue avec trois de ses camarades français.

Parlez-nous de votre expérience, pourquoi avez-vous choisi d’étudier au CEU d’Elche ?

Pierre : Je suis arrivé ici directement après avoir obtenu mon Bac en France.

Hugo: Je suis arrivé ici après avoir passé ma première année de médecine, dont les résultats n’ont pas été à la hauteur de mes attentes.

Antonin : Avant d’arriver ici, j’ai passé une Licence spécialisée en Sciences de l’Activité Physique et Sportive en sport adapté.

Nous considérons le fait d’étudier ici comme un avantage, un privilège, l’accès est beaucoup plus facile qu’en France. Pas besoin de passer de concours aussi sélectifs que celui de médecine ou de STAPS, que des milliers d’étudiants préparent partout en France.

Le fait d’aller étudier dans un pays dont nous ignorions les coutumes et ne parlions pas la langue nous effrayait quelque peu. Nous avions eu des cours d’espagnol au lycée, mais nous avions presque tout oublié, et même s’il nous restait une base, nous recommencions en quelque sorte de zéro.

Nous avons choisi d’étudier au CEU d’Elche car il s’agit d’une université très réputée en France ; nous avions des connaissances qui nous avaient conseillé de venir ici.

Comment imaginiez-vous la ville et quelles ont été vos premières impressions en y arrivant ?

Nous n’étions jamais venus à Elche, et nous n’avons pas été déçus. On nous avait parlé des palmiers, mais jamais nous n’avions imaginé cela. En arrivant de l’aéroport en taxi, nous avons eu l’impression d’arriver dans une oasis de végétation en bord de mer, alors que nous venions de traverser une zone aride, presque désertique. Ce paysage nous a énormément surpris car nous vivions en France, dans des villes ou villages complètement différents d’Elche, comme l’Île de la Réunion, la Bourgogne et ses vignes, ou encore les Alpes et la montagne.

Nous avons également été surpris par la vie espagnole, très différente de celle que nous connaissons en France. Ici, il est normal de manger à 15h00, alors qu’en France, il serait impossible de trouver un restaurant qui accepte de nous servir à cette heure-là. Nous sommes également très surpris par les horaires d’ouverture des magasins, des bars, de l’université, etc.

Comment s’est passée votre première journée à l’Université, et comment a évolué votre niveau d’espagnol au fil des années ?

Le premier jour, nous ne comprenions presque rien, nous étions complètement perdus et nous nous posions de nombreuses questions, en particulier si venir ici était vraiment une bonne idée. Pendant les premiers mois, nous avons beaucoup étudié pour essayer de compenser nos lacunes en espagnol, mais finalement, tout s’est très bien passé !

Au début, nous avions du mal à trouver nos mots, mais peu à peu, nous avons commencé à progresser et avons senti une grande amélioration ; maintenant, nous pouvons dire que nous parlons bien l’espagnol. Nous avons profité de chaque instant avec des Espagnols rencontrés au CEU, dans les bars et discothèques, lors d’activités à l’extérieur etc., pour progresser. En ce qui concerne l’écrit, nous n’avons plus de problème pour écrire ou comprendre des textes.

Si vous aviez un conseil à donner aux futurs étudiants internationaux du CEU, quel serait-il ?

Le plus difficile pour nous reste de parler, mais si nous pouvions donner un conseil, ce serait que les élèves étrangers parlent le plus possible avec des Espagnols grâce aux activités organisées au CEU et à l’extérieur, ou encore en louant en collocation avec des Espagnols.

Par exemple, nous nous sommes inscrits au rugby et au volley et cela nous a beaucoup aidés, car nous y avons rencontré des amis sur qui nous pouvons compter, en plus de continuer d’apprendre du vocabulaire. C’est une expérience très enrichissante.

Nous avons très bien vécu ici pendant ces années, nous avons vécu mille et une aventures en boîte de nuit, à Elche ou à Alicante, et nous avons énormément de souvenirs que nous n’oublierons jamais.

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