En classe de 3ème année de Kinésithérapie, cohabitent des étudiants espagnols, des italiens et également des français. Hugo est un des leurs. Il est arrivé en Espagne à la poursuite de son rêve de devenir kinésithérapeute. Deux facteurs clé lui ont permis de s’intégrer dans un pays différent du sien : son caractère ouvert et… le football !
Pourquoi as-tu choisi de venir étudier Kinésithérapie en Espagne ?
Depuis l’âge de 13 ans, j’aime le monde de la kinésithérapie et lorsque j’ai décidé que je voulais en faire mon métier, j’ai fait des recherches sur les différentes universités de France, de Belgique et d’Espagne.
Mon grand-père est espagnol. J’ai de la famille ici et j’ai eu la chance de visiter plusieurs villes espagnoles : Santander, Madrid, Barcelone et, évidemment, Valence, qui m’a beaucoup plu parce qu’il s’agit d’une ville qui possède une grande offre culturelle et de loisirs.
Je suis venu au mois de juillet avec mes parents, j’ai visité le CEU et j’ai adoré. Le Campus, l’ambiance… Tout me rappelait la typique Université américaine. J’ai tout de suite su que je voulais étudier ici.
Comment as-tu vécu l’adaptation à la culture espagnole ?
Lorsque je suis arrivé en Espagne, j’avais un niveau basique de la langue espagnole mais je ne parlais pas de manière fluide. La langue a été un handicap les quatre premiers mois. En plus, j’étais loin de chez moi, de ma famille, de mes amis… Mais ce qui m’a beaucoup aidé à m’intégrer, ça a été le football !
« Le CEU me rappelait la typique Université américaine : le campus, l’ambiance… »
J’ai intégré une équipe pour pouvoir jouer, c’est une de mes passions. Le fait d’arriver sur le terrain, que tous mes co-équipiers soient espagnols et que je doive communiquer avec eux m’a permis de beaucoup améliorer mon niveau d’espagnol. Dans ce sens, le football m’a beaucoup aidé.
J’ai également fait un effort pour m’intégrer et pour parler avec mes camarades de classe, surtout avec les espagnols. On est souvent gêné de fréquenter des étudiants d’autres nationalités par peur ou honte, mais mes camarades m’ont très bien accueilli et ils ont apprécié mes efforts pour apprendre leur langue et pour m’intégrer.
Quelle image avais-tu de l’Espagne, avant de venir ? A-t-elle changé ?
J’avais l’impression qu’ici en Espagne, les gens souriaient plus facilement et qu’ils étaient heureux, peut-être du fait du climat, du soleil. J’ai toujours eu une bonne image de l’Espagne et maintenant, je suis ravi de vivre ici.
As-tu eu peur du changement de pays, de vie ?
Les premiers mois ont été les plus difficiles et j’ai eu beaucoup de doutes. Je me suis souvent dit que ce n’était pas pour moi. Mais je crois que cette phase est normale lorsque vous sortez de votre zone de confort pour vivre dans un pays différent, avec une langue et des coutumes différentes. Cette période d’adaptation est nécessaire. Malgré les difficultés, j’ai rencontré des personnes avec lesquelles je me suis senti accompagné et à partir de là, tout a été plus facile.
Comment as-tu découvert la ville, les bons plans… ?
J’ai laissé les gens d’ici me faire découvrir les lieux à la mode, les musées, etc. Parfois Internet n’a pas toujours des réponses actualisées, j’ai donc préféré laisser les gens du coin me faire connaître la ville. Et j’ai bien fait !
Tu seras bientôt kinésithérapeute, quel parcours professionnel souhaites-tu entreprendre ?
Comme je vous ai dit, le football est une de mes grandes passions et l’autre, c’est la kinésithérapie. J’aimerai me spécialiser dans la kinésithérapie du sport. Mes références professionnelles sont les kinésithérapeutes de l’équipe de France de football.
Dans un domaine plus proche, Robyn, qui travaille dans le Service des Sports du CEU, est également une référence pour moi. C’est un excellent professionnel qui, en plus, s’est également formé dans cette Université. Il s’y connait très bien en sport comme le football et le rugby. À un niveau plus proche, je crois qu’il s’agit d’une personne à admirer et à tenter d’imiter.
Quelles activités du campus recommanderais-tu aux autres étudiants ?
Mon conseil serait de profiter des nouvelles installations du CEU Sport Area. Il y a de nombreuses activités à y réaliser. Je suis boursier là-bas et j’aide à diriger quelques entraînements de basket ou de volley.
Je recommanderai n’importe quelle activité sportive du campus parce que le sport sert à connaître les étudiants d’autres cursus et, surtout, d’autres cultures. Vous apprenez à communiquer avec des personnes du monde entier qui partagent une même passion et cela vous aide à découvrir de nouvelles formes de penser, d’agir…
Que ressens-tu lorsque tu es en classe avec des personnes de différentes nationalités ?
Dans ma classe, il y a des espagnols, des français et des italiens. Au début, comme je ne parlais pas bien espagnol, ce fut un peu difficile. Mais avec le temps, après avoir partagé des cours, des stages… maintenant, nous nous connaissons tous beaucoup mieux. Je suis content d’être entouré de personnes de différentes nationalités. Cela me permet d’apprendre beaucoup de choses de leurs cultures et de leurs pays.