Elisabeth, une vétérinaire CEU en France

Ça fait quelques années qu’Élisabeth s’asseyait ou faisait des stages dans une de nos salles dans la Faculté de Vétérinaire. Son séjour au CEU a été très enrichissant. Non seulement elle allait en cours, mais elle a été aussi déléguée de la licence et a participé à toutes les activités organisées par Campus Life. Maintenant, elle est de retour en France afin d’exercer sa profession. Depuis la France elle se souvient de son étape à l’université et nous parle de son travail à présent dans une clinique vétérinaire.

 

Raconte-nous brièvement ce qui t’a mené à Valence, et a l’Université CEU Cardenal Herrera ?

Un ami du collège m’a parlé du CEU UCH. J’avais déjà ma place pour faire une Classe préparatoire en France (laquelle est obligatoire après réussir son bac pour accéder à une de quatre écoles de médecine vétérinaire en France), mais j’ai décidé de partir sur Valence pour étudier la licence.

Déléguée d’étudiants, Campus Life, Na Jornada…

Pendant ton séjour à l’Université, tu as été déléguée de la licence, pourrais-tu nous décrire les initiatives réalisées ?

En tant que déléguée, j’ai pu réaliser beaucoup de choses, toujours avec la merveilleuse aide du reste des délégués. J’ai organisé plusieurs classes, théoriques et pratiques, des concours d’éducation canine/agilité, quelques conférences à propos des sujets d’actualité (pour ou contre l’expérimentation animale par exemple…).

J’ai organisé des rencontres, des soirees ou des débats pour parvenir à une intégration totale des étudiants internationaux.

Nous sommes au courant que tu a aussi été très engagé aux activités organisées à l’Université, quelle est celle qui t’amusait le plus ? Pourquoi ?

Si je dois choisir qu’une… ce serait les activités liées à la Falla Na Jordana. Il est incroyable, pour une étudiante internationale, avoir pu “faire partie” de la grande fête de Valence et de le faire de cette façon, j’ai découvert la culture depuis l’intérieur, avec les personnes les plus impliquées et dédiées aux Fallas.

Avoir collaboré à la lecture du Tirant Lo Blanc, avoir partagé des moments avec les falleros, manger de la paella et profiter dès près de la Cremà… inoubliable !

Après avoir fini tes études, tu es rentrée en France pour travailler en tant que vétérinaire, comment s’est passé l’insertion professionnelle ?

J’ai commencé à travailler dans le domaine des urgences. Pendant quelques mois j’ai travaillé comme vétérinaire les nuits et les week-ends. J’ai beaucoup aimé ! Mes collègues étaient toujours disponibles si j’avais des questions.

Récemment, j’ai dû déménager et depuis une courte période de temps je travaille dans une clinique de jour, où nous faisons des tours de garde aussi.

Le travail de vétérinaire

Pourrais-tu nous raconter une journée type ?

Je commence la nuit aux urgences, toujours avec la même routine : une réunion avec les vétérinaires du jour, pour connaître l’état de chaque animal de la clinique. C’est pratique pour connaître les procédures pour les surveiller, leur donner le traitement, etc.

Après la réunion, on commence par les soins pour les animaux hospitalisés au même temps qu’on reçoit des visites urgentes ou des appels téléphoniques. C’est un défi bien géré si on reste calme. J’ai beaucoup aimé mon travail aux urgences vétérinaires.

 

Maintenant, dès que j’ai commencé dans cette clinique plus petite, avec des horaires plus conventionnelles, mon travail est beaucoup plus calme : le matin on réalise les chirurgies et l’après-midi on reçoit les visites pour toute sorte des problèmes.

Peux-tu souligner une habitude acquise à l’Université et que tu continues à utiliser lors de tes journées ?

Il est essentiel de faire un bon examen clinique, complet et systématique. « De la pointe du nez au bout de la queue ». C’est la base de toute consultation et il faut le respecter obligatoirement pour avoir un dépistage correct.

Ton Séjour au CEU

Que soulignerais-tu de ton séjour au CEU Qu’est-ce qui te manque le plus ?

La qualité de l’enseignement et la disponibilité des professeurs. À la Faculté, nous avons toujours pu faire confiance à quelqu’un pour lui exprimer nos questions, et nous savions que nous aurions des réponses fiables et scientifiquement récentes. Dans la pratique, ce sont beaucoup les vétérinaires avec leur propres habitudes, différents entre eux-mêmes qui ne veulent ou ne peuvent pas suivre l’évolution de la science.

Quel serait ton conseil pour un étudiant français qui réfléchit à étudier Médecine Vétérinaire au CEU ?

Il ne faut plus réfléchir. Contacte-nous (nous sommes beaucoup les étudiants que chaque an répondons les questions des futurs étudiants indécis) pour poser toutes tes questions, et rejoins la famille CEU !

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